Les paradis artificiels Faut-il partir ? Rester ? Le voyage intérieur n'est-il pas le seul qui enfante des beautés inconnues ? Vastes cieux enchantés, eaux fuyantes, gouffres amers, splendeurs océanes... Le Paradis est là et ses noirs artifices, fruits de l'herbe et du pavot... Le haschich s'étend sur la vie comme un vernis magique, verte confiture de chanvre qui nous laisse aériens. Un vrai coup de soleil ! Avant le coup de tabac... Car, après l'ivresse, la volupté ; l'homme-dieu, ce prince des nuées, sent son aile qui se casse... « Voyeur en technicolor », le mangeur d'opium, lui, ne peut que se dévorer lui-même... Du goût de l'infini au paradis perdu... « Amer savoir, celui qu'on tire du voyage »...